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dimanche 27 novembre 2005
Heure de tombée...
Durant quelques heures aujourd'hui, il a fait beau ; le soleil est sorti, mais un peu tard ; il a dû rapidement aller se coucher. Au fond, le temps est encore assez doux : le mercure se maintient autour du point de congélation ou légèrement au-dessus. Alors j'en ai profité, en fin d'après-midi, pour aller prendre l'air avant de me mettre au travail. En fait, je suis très en retard, car je dois envoyer ce soir un article d'environ 1 500 mots et il est... encore dans mes neurones. Je devrais commencer à être pris de panique, mais depuis trois semaines, j'ai débranché le bouton d'urgence. J'ai décidé de m'accorder un peu de répit et de faire d'abord ce qui me plaît... quand c'est possible. Cet article, je ne peux cependant pas le remettre à plus tard, car déjà il devait être remis lundi dernier, sauf qu'on m'a demandé de faire un peu plus long pour occuper un espace que des articles de collègues devaient remplir ; or les articles commandés à des collègues n'étaient simplement pas à la hauteur, m'a-t-on dit ; on m'a donné quelques jours de plus pour me permettre d'étoffer le mien. Je ne peux pas non plus me permettre de bâcler cet article, qui sera lu surtout par des pairs, des collègues qui n'appartiennent pas à la même association que moi, mais à une autre association de langagiers, regroupant principalement des traducteurs, des réviseurs, terminologues et autres linguistes. Je me fais donc un peu de thé noir et je m'installe au clavier... jusqu'au moment où je pourrai inscrire au bas de mon quatrième feuillet le code bien connu :
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8 commentaires:
dit Ari. où exactement ? ... fait surtout dire Th. d'Aq. à Ari., pour lui faire prendre la tangente — c'est une via media, un compromis, pour ne pas vexer Aug. ou Platon qui cite Homère dans son Kharmidès sur "l'aïdôs", honte ou tempérance, ou plus simplement pudeur. À choisir entre la thèse transcendantaliste ou immamentiste, Th. d'Aq. opte encore pour la via media : la vertu comme les raisons séminales sont par nature dans l'homme, il appartient au maître (à l'instrumental) d'actualiser cette intéressante disposition. On ne rougit que parce qu'on vit dans un monde en changement, parce qu'on s'y attend pas, parce qu'on ne sait pas encore. Autre hypothèse : on rougit comme à trop longtemps s'éclairer à la lampe à UV — ben oui, la lumière divine, ça tape fort.
Merci, cher « Anonyme » ;o) ; merci d'abord de ce premier commentaire laissé sur l'un de mes billets. Tu dois donc faire un voeu, puisque c'est le premier que tu laisses ici ; j'en fais un aussi, puisque c'est le premier que je reçois de quelqu'un d'autre que moi (j'ai parfois laissé des notes en commentaire). Et merci de de ce questionnement très pertinent sur ce que l'on fait dire à Aristote... Tu sais, moi je connais surtout Aristote comme ça, comme une connaissance de mon village ; j'imagine que tu as déjà discuté avec lui beaucoup plus sopuvent et plus longuement que moi... Entre lui et moi c'est plutôt conversation du genre : « Les calmars sont-ils frais aujourd'hui ? » ou encore « Faut-il vraiment toujours tout remettre en question tout le temps ? » Un jour, je me souviens qu'en effet, il m'a conseillé de me couvrir un peu car le soleil tapait fort ;o)
Je m'aperçois, cher « Anonyme », que je n'ai pas répondu à ta première question : « Où Aristote a-t-il dit cela ? » Je crois que c'était à Athènes, un jour en marchant avec l'un de ses disciples ; j'imagine qu'on retrouve cela aussi dans ses « Oeuvres complètes »...
Sinon, ce doit être dans son « Éthique à Nicomaque ».
second lecteur (un peu moins anonyme)...
- 30 - ?
Code bien connu?
Pour les spécialistes, alors.
« - 30 - » : Il s'agit d'un code que l'on utilise dans les milieux de l'information. Le chiffre 30 placé entre deux tirets indique la fin de l'information à communiquer ; le journaliste l'indique à la fin de son article pour dire que le texte à publier s'arrêt là et que tout ce qui pourrait suivre est de l'information ou du commentaire pour les responsable de l'information (le chef de pupitre, lechef d'antenne, etc.) Les agents d'information et autres responsables des communications publiques l'utilisent aussi à la fin de leurs communiqués ; à la suite de ce code, suivent généralement les coordonnées de l'émetteur du communiqué, et autres renseignements utiles aux journalistes, par exemple.
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Alcib : http://exilinterieur.blogspot.com/
Alcib se rend compte qu'il devrait se relire plus attentivement avant de publier même un commentaire ; les fautes d'orthographe ou de grammaire sont impardables ;o)
J'ai lu cet article..mais je ne sais pas ce que je pourrais dire..
Je te félicite encore une fois..
Au-delà des nuages... : Merci,
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