Sans vouloir jouer les pédants, saviez-vous que le mot « nowel », que certains utilisent, notamment dans les blogues et les courriels, au lieu du mot « Noël », a une signification en alsacien ?
En effet, nowel signifie : noble, estimable, généreux.
Et, si j'ai bien compris, la Dame au camélia alsacienne serait simplement « la Dame à la camomille », puisque « kàmella », en alsacien, signifie « camomille » ; du coup, ça fait moins romantique... Mais ma conclusion est sans doute fausse : la « kàmella » et le camélia ont sans doute des racines différentes... Je risque de passer pour un cuistre, je le sais, avec mes explorations naïves et mes déductions hâtives ; je l'assume.
Au moins durant quelques minutes, j'aurai eu le goût d'aller en Alsace pour tenter de goûter à cette réalité d'un dialecte régional qui au fond ressemble beaucoup (je n'ai pas fouillé la question) à un mélange de français et d'allemand...
Mais j'ai bien d'autres raisons de vouloir aller en Alsace et j'aimerais bien y aller un jour.
Je ne sais pas si le mot « alcib » a une signification particulière en arabe, mais chose certaine, il se trouve souvent employé dans certains pays arabes. Et je me fais souvent demander, dans les salons de conversation (« chat », partout dans le monde ; « clavardage » en français du Québec, formé de la contraction de deux mots français : « bavardage » et « clavier », vous l'aurez deviné), si je suis arabe...
« Mais il est certaines hardiesses, certains tours que je maintiens, en dépit des puristes et des cuistres. » (André Gide)
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12 commentaires:
Si j'utilise nowel, c,est surtout parce que j,ai jamais trouvé les tréamts sur le clavier que j'utilise d'habitude! (Ainsi que le u avec accent) et je trouvais ¸a drôle!
Hi! Hi!
Salut Alcib,
Savais-tu que le mot Nowel veut aussi dire Noel en Créole?
Pseudonyme bien choisi alors... L'exotisme arabisant fait toujours recette sur cetains "clavardages"!
G
T'es marrant toi avec tes déductions !
Joss : ce n'était pas un reproche ni envers toi ni envers tous ceux qui, en Francia comme en Belgequie et ailleurs, écrivent « Nowel », avec autant de « l » finaux que l'on veut... Pour bien des jeunes, c'est une fantaisie de la même manière que l'on écrit « merki » pour « merci », etc. Moi-même, il m'arrive souvent d'écrire « wallah » pour dire « voilà ». Il y a des phénomènes de mode chez les jeunes qui les amènent à se réapproprier un vocabulaire qu'ils jugent probablement trop associé à leurs aînés et à qui ils veulent sans doute apporter une nouvelle vigueur (au vocabulaire, mais si ça peut aussi servir aux vieux, tant mieux : ce sera toujours ça de pris).
J'aime bien que l'on puisse jouer avec la langue, créer des mots pour s'amuser : ça me semble un signe d'intelligence et de créativité ; je m'attends cependant à lire du français correct si on me remet qui doit avoir une durée de vie plus longue que la conversation du moment. Je crois que Les Pitous ne me contrediront pas sur cette exigence.
Pour les trémas, Joss, nous aurions peut-être tous deux intérêt à s'inscrire au cours d'« Informatique 101 » : utilisation du clavier :o) J'en ai à apprendre encore, crois moi.
Cela me fait penser aux accents que je mets sur les majuscules (les capitales), comme il se doit (États-Unis, Âme, ...) ; j'ai involontairement provoqué tout un débat dans un salon de clavardage français, un jour, au sujet d'un accent... Le Québécois en avait un et les Français n'en avaient pas ; certains Français ; certains Français s'en amusaient, un autre, correcteur-réviseur d'un grand journal, n'en voulait pas, alors qu'un rédacteur de chez Microsoft affirmait que j'avais raison de mettre les accents sur les majuscules comme sur les minuscules, qu'il s'était lui-même battu chez Microsoft pour que nos logiciels nous permettent d'insérer les accents là où il doit y en avoir sauf que lui, avec son clavier, ne pouvait pas les mettre ;o) Ce soir-là, je me suis fait un ami et un ennemi irréconciliables : le rédacteur en faveur des accents trouvant courageux, le correcteur-réviseur m'en voulant à mort de vouloir des accents sur les majuscules, ce qui lui causerait un surcroît de travail énorme... Si on regarde différents journaux français, certains appliquent la directive du Conseil de la langue française, alors que d'autres ne l'appliquent pas.
Daniel G : oui, j'avais déjà entendu cela dans la bouche de collègues de travail qui parlent créole ; je l'avais cependant oublié.
Pitou G : sachant que pour toi et pour quelques hellénistes mon pseudonyme n'est pas arabe, cela me suffit.
Soyons clair : je n'ai absolument rien contre l'arabe, que ce soit dans la langue ou dans la culture ; je ne connais tout simplement pas. Alors si certains mots que j'emploie parfois, que je crée souvent, ont des connotations arabes, c'est tout à fait involontaire de ma part. Je sais que la civilisation, la culture arabes, sont d'une richesse incroyable, sauf que je ne suis pas encore tombé dedans. Mon histoire personnelle a fait que je me suis intéressé à la Grèce antique, puis à la Rome antique et, par conséquent à la Grèce et à l'Italie (la France, je ne la mentionne pas : je considère que c'est chez moi, avec le désavantage de la distance) ; loin d'être un connaisseur de ces civilisations, de ces cultures, je suis cependant fortement attiré par tout ce qui les concerne. J'admire les grands passionnés qui connaissent tout ce qui peut se connaître d'une culture ; j'admire aussi les grands érudits qui peuvent avoir une très bonne compréhension de plusieurs cultures. Mais je ne suis, hélas, ni l'un ni l'autre. Ma culture a d'immenses cratères inactifs (c'est plus grand qu'un nid de poule, ça !)
Pitou G : l'exotisme des pays arabes a toujours séduit, bien avant les salons de clavardage. La liste serait longue de tous les Européens qui allèrent y chercher le bonheur durant quelques heures, quelques jours, quelques années ; sans compter tous ceux qui, volontairement ou pas, y finirent leurs jours. Quand on pense à tous ceux qui y achètent maintenant des maisons qui deviennent des palais luxueux, abris fiscaux ou amoureux... Certains mots contiennent en eux une essence qui fait rêver, une épice qui suscite le fantasme ou, dans certains cas, un appel irrésistible... Des noms comme Asie, Égypte, Grèce, Orient, etc. ; pour d'autres, c'est plutôt : Amérique, Canada, Québec, Montréal ;o)) Je crois que souvent nous cherchons chez les autres le meilleur de ce que nous n'avons pas... Ne soyons pas chauvin et laissons à chacun ses rêves ou ses fantasmes.
On aura compris que dans mon premier long commentaire, certains mots ont sauté dans deux phrases et qu'à l'inverse, au moins l'une d'entre elles en contient trop ; je suis désolé.
Lancelot : merci du commentaire, que je prends comme un compliment, bien entendu. Bien que j'essaie de faire sérieusement ce qui se doit de l'être, j'ai aussi comme principe de m'amuser un peu dans cette vie... Curieux de nature, j'aimerais bien tout connaître ce qu'il est possible de connaître, en matière de langue, de culture, d'arts, etc. ; mais ce n'est plus possible. Si je ne peux pas toujours faire étalage de science et de culture, je peux de temps à autre essayer de faire preuve d'intelligence. Et, en essayant d'apporter un peu de légèreté dans mes rapports avec les autres, je ne peux pas toujours m'empêcher de traîner avec moi un peu de lourdeur. On ne se refait pas du jour au lendemain ;o)
Moi je prends Nowel au même titre que Mourial... ;-D
Je pensais aussi que c'était arabe, mais à la lecture de tes textes j'ai changé d'avis, serait-ce un... Argrr je ne sais plus le mot... Bref serait-ce un...Tu sais lorsque l'on change les lettre ou les syllabe cela prend un tout autre sens, comme chien ou niche? Boris Vian était Bovin je ne sais plus trop ah ma mémoire flanche. Je craque! Je suis pitoyable!
Je pensais aussi que c'était arabe, mais à la lecture de tes textes j'ai changé d'avis, serait-ce un... Argrr je ne sais plus le mot... Bref serait-ce un...Tu sais lorsque l'on change les lettre ou les syllabe cela prend un tout autre sens, comme chien ou niche? Boris Vian était Bovin je ne sais plus trop ah ma mémoire flanche. Je craque! Je suis pitoyable!
Non, Patata, il ne s'agit pas d'une anagramme ; c'est plutôt de l'abbréviation du nom d'un personnage de la Grèce antique, Alcibiade, enfant terrible d'Athènes, filleul de Périclès, amoureux de Socrate, devenu général athénien,etc...
Je n'avais jamais remarqué que le « chien » était déjà dans la « niche »... ou vice-versa ;o)
Quand à Boris Vian, j'ai lu « J'irai cracher sur vos tombes » et, plus récemment, je suis passé devant la maison qu'il habitait à Paris, à la cité Véron, charmante petite impasse donnant sur le boulevard de Clichy dans le 18e arrondissement de Paris, où, en plus de la fondation Boris Vian, l'on trouve un théâtre moderne Le Théâtre Ouvert, puis l'Académie d'Art chorégraphique Raymond Franchetti, bien connue dans le monde de la danse (je crois y être allé chercher un ami il y a très longtemps ; c'est bizarre : j'avais oublié ce détail, qui me revient aujourd'hui seulement). Non loin de là, il y a le Café des deux Moulins où j'ai mangé à deux reprises avec un ami qui travaille Cité Véron ; ces deux jours-là, je n'y ai pourtant pas croisé Amélie Poulain (peut-être parce qu'à ce moment-là, en novembre 2001, je n'avais pas encore vu au cinéma son « Fabuleux destin... »
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