mardi 3 juillet 2007

Anniversaires

C'était, hier, 2 juillet, l'anniversaire de naissance de mon premier Grand Amour. Je l'ai appelé pour lui offrir mes voeux et nous avons parlé de nos projets respectifs.


C'était aussi l'anniversaire de la mort de Jean-Jacques Rousseau, décédé chez son admirateur et l'un de ses derniers amis, le marquis de Girardin, au château d'Erménonville, le 2 juillet 1778. Il fut inhumé le 4 juillet sur l'île des Peupliers, dans le parc d'Erménonville qui porte désormais son nom. Les cendres du philosophe-écrivain ont été exhumées et transférées au Panthéon le 7 octobre 1794. L'île des Peupliers ne contient plus qu'un cénotaphe à la mémoire de Jean-Jacques Rousseau.

« Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme. »
Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social

« Jamais on ne corrompt le peuple, mais souvent on le trompe,
et c'est alors seulement qu'il paraît vouloir ce qui est mal. »
Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social



Le 3 juillet 1608, Samuel de Champlain débarque à Québec. Je n'étais pas là pour l'accueillir car mon ancêtre paternel, né dans la paroisse Saint-Ouen-sur-les-Fossés de Le Mans (Sarthe, Maine, France), n'est sans doute arrivé en Nouvelle-France qu'au milieu des années 1650, puisqu'il s'est marié à Sainte-Anne-de-la-Pérade en mai 1658.


« Le 3 juillet, Champlain accosta à la « pointe de Québec » et y fit ériger trois bâtiments principaux, d'une hauteur de deux étages, entourés d'un fossé de 4,6 mètres de large et d'une palissade de pieux. Cet emplacement allait devenir la ville de Québec », nous dit Wikipédia.


Cette carte dessinée par Samuel de Champlain en 1611 nous présente la Nouvelle-France de l'époque.


En 2008, la ville de Québec célébrera le 400e anniversaire de la création de la ville. Certains amis n'ont pas attendu ces célébrations pour y faire la fête et pour vérifier le bon fonctionnement de la démocratie. Ils n'y parlent pas de la tête de... granit de la mairesse actuelle, la truculente Andrée P. Boucher.

3 commentaires:

Brigetoun a dit…

trop amie de Voltaire et des philosophes pour ne pas avoir une dent contre Rousseau. Et j'ai crudabs un preier temps qu'il était votre premier amour !
outre que ça aurait été vraiment "un amour de tête" je suis soulagée

Alcib a dit…

En effet, Brigetoun, je préfère Voltaire, avec lequel je ne suis pas toujours d'accord, mais dont j'adore le panache.
Je ne peux m'empêcher cependant d'avoir un peu d'affection pour Rousseau qui, ce me semble, dit souvent des choses sensées.
Si j'ai parlé de Rousseau aujourd'hui, c'est en raison du calendrier, et non pour exprimer un amour incontrôlable.

Anonyme a dit…

Moi aussi, j'ai cru que ton premier grand amour, ça avait été Rousseau. Mais tu es bel et bien fait de chair et de sang, ouf, même si tu as l'art de sublimer.