À mon agenda, aujourd'hui, une visite chez le médecin qui voulait s'assurer que mon taux de fer dans le sang était plus élevé que la dernière fois. Le rendez-vous était pris depuis quelques semaines déjà et je sens que, en dépit du stress actuel, j'ai repris des forces ; j'aurais annulé ce rendez-vous si j'y avais pensé plus tôt mais, puisqu'il était trop tard pour l'annuler, je suis allé au rendez-vous.
Malgré le temps incertain, le mercure qui doit indiquer 30 degrés (la température ressentie est plutôt de 40 degrés Celsius en raison du taux d'humidité de 94 % ; il y a des orages violents dans l'air), j'ai pris le vélo, toujours plus rapide et plus agréable que le métro.
J'avais rendez-vous à 13 heures ; je suis parti à midi 40 et, à midi 52, j'étais à la réception de la clinique. La réceptionniste habituelle devait être en vacances, à moins qu'elle ne commence sa journée plus tard ; celle-ci m'accueille par nom nom quand j'arrive et je vais directement m'asseoir en attendant qu'on m'appelle. Aujourd'hui, il y avait une nouvelle réceptionniste, qui ne semblait avoir inventé ni la vitesse ni le stress ; j'ai donc attendu sept minutes à l'accueil.
J'ai à peine eu le temps de m'asseoir et de prendre le magazine sur la chaise voisine que mon médecin m'appelait. Contrôles habituels : tension artérielle, rythme cardiaque. Diagnostic : la tension est élevée et cela se comprend ; il m'a trouvé un peu pâle et me recommande de prendre des comprimés de multivamines. Il était content que je sois venu à vélo car il trouve que je ne fais pas assez d'exercice. J'ai beau lui dire que mes neurones sont hyperactifs et que mes doigts courent sur le clavier, ça ne semble pas l'impressionner (il est tout de même ravi de me voir enthousiaste, des projets plein la tête). Je lui ai dit que j'irais au gymnase dès que je trouverais un peu de temps libre, d'ici dix jours, sans doute. Et, le plus tôt possible, j'aménagerai dans un immeuble où il y a une piscine ; je pourrai alors y aller tous les jours.
À treize heures quinze j'étais sur mon vélo, en route vers la maison. Je suis passé par des rues fermées à la circulation en raison de l'un des nombreux festivals d'été ; ce doit être le festival Juste pour rire qui se prépare ces jours-ci. Les touristes sont nombreux à Montréal en ce moment : rue Sherbrooke, à quelques mètres de distance, trois personnes sont venues vers moi, en voiture ou à vélo, pour me demander comment se rendre dans le Vieux-port de Montréal. Avant treize heures trente, j'étais rentré chez moi, heureux de retrouver mon appartement climatisé. Dans le couloir, avant d'ouvrir la porte pour entrer, il faisait plus chaud et plus humide que sous ma douche une heure plus tôt.
Maintenant que j'ai écrit ces lignes, je vais m'armer de courage et sortir encore dans l'air chaud et humide pour aller m'acheter du saumon fumé ou quelque chose de frais et agréable à manger (des sushis, peut-être).
p. s. : « Mon docteur, il est beau mais il a au doigt un anneau... », dit la chanson. Moi je sais, cependant, que l'élu de son coeur est un homme. Ceci n'est pas un jugement : chacun est libre d'aimer qui il veut ; qui suis-je, pour le condamner ?
Malgré le temps incertain, le mercure qui doit indiquer 30 degrés (la température ressentie est plutôt de 40 degrés Celsius en raison du taux d'humidité de 94 % ; il y a des orages violents dans l'air), j'ai pris le vélo, toujours plus rapide et plus agréable que le métro.
J'avais rendez-vous à 13 heures ; je suis parti à midi 40 et, à midi 52, j'étais à la réception de la clinique. La réceptionniste habituelle devait être en vacances, à moins qu'elle ne commence sa journée plus tard ; celle-ci m'accueille par nom nom quand j'arrive et je vais directement m'asseoir en attendant qu'on m'appelle. Aujourd'hui, il y avait une nouvelle réceptionniste, qui ne semblait avoir inventé ni la vitesse ni le stress ; j'ai donc attendu sept minutes à l'accueil.
J'ai à peine eu le temps de m'asseoir et de prendre le magazine sur la chaise voisine que mon médecin m'appelait. Contrôles habituels : tension artérielle, rythme cardiaque. Diagnostic : la tension est élevée et cela se comprend ; il m'a trouvé un peu pâle et me recommande de prendre des comprimés de multivamines. Il était content que je sois venu à vélo car il trouve que je ne fais pas assez d'exercice. J'ai beau lui dire que mes neurones sont hyperactifs et que mes doigts courent sur le clavier, ça ne semble pas l'impressionner (il est tout de même ravi de me voir enthousiaste, des projets plein la tête). Je lui ai dit que j'irais au gymnase dès que je trouverais un peu de temps libre, d'ici dix jours, sans doute. Et, le plus tôt possible, j'aménagerai dans un immeuble où il y a une piscine ; je pourrai alors y aller tous les jours.
À treize heures quinze j'étais sur mon vélo, en route vers la maison. Je suis passé par des rues fermées à la circulation en raison de l'un des nombreux festivals d'été ; ce doit être le festival Juste pour rire qui se prépare ces jours-ci. Les touristes sont nombreux à Montréal en ce moment : rue Sherbrooke, à quelques mètres de distance, trois personnes sont venues vers moi, en voiture ou à vélo, pour me demander comment se rendre dans le Vieux-port de Montréal. Avant treize heures trente, j'étais rentré chez moi, heureux de retrouver mon appartement climatisé. Dans le couloir, avant d'ouvrir la porte pour entrer, il faisait plus chaud et plus humide que sous ma douche une heure plus tôt.
Maintenant que j'ai écrit ces lignes, je vais m'armer de courage et sortir encore dans l'air chaud et humide pour aller m'acheter du saumon fumé ou quelque chose de frais et agréable à manger (des sushis, peut-être).
p. s. : « Mon docteur, il est beau mais il a au doigt un anneau... », dit la chanson. Moi je sais, cependant, que l'élu de son coeur est un homme. Ceci n'est pas un jugement : chacun est libre d'aimer qui il veut ; qui suis-je, pour le condamner ?
8 commentaires:
psssssssou ... psssssssou ... (Alcib vient de passer à vélo)
On n'a pas su le fin mot de l'histoire pour ton taux de fer. Et attention à ta tension, surveille-nous ça, on tient à ce que tu fasses encore de l'usage.
Je ne suis pas un mordu de la vitesse à vélo ; j'essaie d'être efficace, d'aller le plus simplement et le plus rapidement où je dois aller, mais sans mettre ma vie en danger ni celle des autres, cyclistes ou piétons. Je me méfie toujours des « mordus » du vélo, ceux qui ont tout ce que doit avoir un « vrai » cycliste : cuissard, casque protecteur, etc. ; ce sont de vrais dangers publics, comme les conducteurs de voitures sports avec le téléphone d'une main et le volant de l'autre.
Pour le taux de fer, on ne sait pas encore puisque je n'ai pas eu le temps de passer à l'hôpital faire faire les analyses du sang. Mais selon moi, il a augmenté puisque je ne ressens plus les symptômes de l'anémie. J'irai quand même très bientôt faire faire les analyses.
Les vacances sont commencées, Vincent, mais le départ pour la Provence, c'est très bientôt, je pense...
Dis donc, tu as intérêt à le garder ce médecin ! Non seulement, il était à l'heure, mais en plus il t'a pris la tension ! C'est plutôt exceptionnel du côté de Montréal ! Et je sais de quoi je parle, crois-moi ! Et en plus, il est comme dit la chanson : beau ?! Alors là, il a vraiment tout pour plaire ! Si un jour je retournais vivre à Montréal, je sais à qui je demanderai le nom d'un beau médecin efficace ! :-))))
Trève de plaisanteries, prends soin de toi Alcib si tu veux mener à bien tous tes projets !
J'aime beaucoup la photo. Combien de temps ce jeune homme arrive t'il à rester assis ET concentré sur son journal ?!.... Euh, moi, je voudrais celui tout en bas, c'est possible SVP ? !...
Prends soin de toi, Alcib. Je sais que ce n'est pas toujours facile, surtout par les temps qui courent pour toi, avec tes préoccupations au travail, mais quand même... Il faut soigner sa monture, hein?
Tu me fais rire avec tes remarques sur l'allure de ton médecin. Il ne me passerait pas par la tête de remarquer cela chez les miens! Mais tant mieux s'il est agréable à regarder... Dans le fond, mon oncologue sent bon. Je l'ai remarqué, et je remarque même les gens qui sentent comme lui, quand j'en croise. Il faut croire qu'on y va chacun selon sa sensibilité!
Comme l'illustre bien ta photo, tout est une question d'équilibre. Et l'alternance n'est-elle pas le fondement de l'équilibre? Comme par exemple le travail-le repos, l'agitation-le calme etc... Même les fleurs se ferment la nuit ;-))
Bon repos Alcib (?)
Petit vilain!!! Heureusement que tu n'as pas reporté ce rendez-vous, ça ne sert à rien de procrastiner tu le sais bien ;)
La santé est importante, et les passages chez le toubib aussi. Je te souhaite d'être toujours bien portant.
PS: t'as pas aussi une pile de journaux sur le porte bagage de ton vélo ? :-)
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